Quels sont les bons placements pour passer la crise ?

Les investisseurs s’interrogent sur la portée de la crise liée à la pandémie Covid-19 en ce qui concerne les différents produits de placement. En effet, les rendements ne sont plus au beau fixe pour la majorité d’entre eux. Néanmoins, certains placements ont su maintenir leur positionnement en tant que valeur refuge. Avec un bon rapport rendement-risque pour certains et une rentabilité élevée pour d’autres, accompagnée d’une prise de risque plus conséquente.

L’immobilier locatif et ses dérivés : à souscrire pour le long terme

Ce sont les produits les plus sûrs et dont le rendement demeure satisfaisant. Attention toutefois à bien choisir le secteur d’activité pour lequel l’immobilier sera adossé, dans la mesure où certains d’entre eux demeurent encore fragilisés par la crise. Les plus porteurs sont, quant à eux, les immeubles exploités dans le domaine de la santé, du logement senior, ainsi que certains immeubles de bureaux et de commerces. Il vaut mieux ne pas placer son argent dans l’immobilier locatif investi dans le secteur du tourisme et celui de l’aviation cette année et ce, tant que la situation sanitaire n’ait pas connu d’évolution nette. Il s’agit des secteurs les plus affaiblis en raison de l’annulation des vols et des réservations.

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Les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) font partie des dérivés de l’immobilier. Elles ont pour principal avantage de proposer un parc diversifié et voient ainsi les risques répartis, voire dilués. Il est aussi intéressant d’opter pour les SCPI qui investissent dans les places de parking puisque ce sont celles qui affichent le taux d’occupation le plus élevé, que ce soit en période de confinement ou non. La rentabilité pour les SCPI est de 3.8% en moyenne, c’est-à-dire pour celles reposant à la fois sur l’immobilier professionnel que résidentiel.

Les placements atypiques : la prudence est de mise

Certains placements atypiques proposent des rendements très attractifs et sont plus ou moins intéressants à souscrire pendant la période de crise. Quoi qu’il en soit, le capital n’est pas toujours garanti. Il s’agit par exemple de l’or dont le cours est moins volatil que celui des valeurs mobilières. La valeur de l’or ne cesse de croître et la plus-value est garantie. Toutefois, ce produit de placement tangible n’offre pas toujours les meilleures liquidités. L’investisseur a la possibilité d’investir dans l’or physique, mais aussi dans « l’or-papier » qui est négociable en bourse. Attention toutefois car acquérir de l’or-papier, c’est acheter des actions ou des parts de fonds : à surveiller de près. Ce type de placement est néanmoins déconseillé aux investisseurs peu aguerris et à ceux à faible niveau d’acceptation des risques.

Par ailleurs, notons l’attractivité des investissements dans le cinéma, ce secteur qui s’est lui aussi démarqué pendant la période de confinement. Les SOFICA (sociétés de financement de l’industrie cinématographique et audiovisuelle) sont particulièrement intéressantes du point de vue fiscal. Elles sont destinées à tout investisseur souhaitant réduire son impôt sur le revenu. Le rendement est profitable et peut décrocher jusqu’à 4%, voire plus. Rappelons que la durée de l’investissement est de 5 ans ferme afin de bénéficier de la réduction fiscale.

Investir dans des parts de sociétés spécialisées dans l’exploitation des parcs photovoltaïques est aussi un placement sûr pour passer la crise, et bien au-delà, c’est-à-dire même en période d’économie saine. Nombreux sont les ménages qui sortent progressivement de l’utilisation de l’énergie fossile pour se tourner vers l’énergie durable et écologique. Installer un panneau solaire représente un investissement rentable pour les ménages puisqu’ils n’auront plus à s’acquitter de leur consommation en électricité ou en gaz.

Investir en période de crise se prépare et nécessite l’avis d’un conseiller financier ou patrimonial expérimenté.

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